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Wednesday, February 22, 2012

MYTHES ET LÉGENDES DES PHILIPPINES !

Les Philippines, terre chrétienne à 85 %, colonie espagnole durant plusieurs siècles, ont été pendant quelques 320 années sous la coupe des Jésuites, Franciscains et autres Augustins qui, par l’épée et le goupillon, ont converti la population à la religion catholique. Mais aucun de ces ordres n’a jamais réussi à entamer, encore moins à éradiquer ces croyances aux fées, démons, vampires nécrophages, nains maléfiques, sorciers, fantômes, esprits qui hantent les îles, plus particulièrement les nuits philippine

C’est une part de la vie des philippins, une part importante, c’est immense et je pense qu’ils ne pourraient vivre sans. Cela leur permet d’expliquer des choses qui leurs paraissent inexplicables, de comprendre des enchaînements d’événements, de donner aux catastrophes une cause voir une finalité, d’apporter des réponses à leurs angoisses …

Mais dès que l’on aborde ces sujets que sont les mythes, les légendes et autres entités surnaturelles, les bouches ont tendance à se fermer, un silence, une sorte de gêne s’installe, il ne faut pas discuter de cela avec un Kano ; ou alors, ils vont en parler sur le ton de la plaisanterie : ah, oui quelques-uns y croient, mais moi … oh grand jamais non, juste notre Père qui êtes aux cieux …

La cousine Tsé a eu un bébé noir, car elle a mangé des talongs durant sa grossesse !!!
C’est une ‘’superstition’’ que l’on retrouve sur l’ensemble du pays. Une femme enceinte ne doit pas manger de (Talong) courgettes durant sa grossesse sauf à avoir un bébé noir. Cela se transmet de mère en fille depuis des siècles.

Ils ne cherchent pas une explication qui pourrait être plus logique. Comme un camp de GI avec des soldats d’origine africaine à proximité. Non, ma fille tu ne manges pas de talong durant ta grossesse, c’est comme ça, pas autrement. Bon maintenant, peut-être que la courgette à le pouvoir de pigmenter la peau. Je vais essayer de me renseigner.

Chaque petite parcelle du territoire, chaque rocher, chaque montagne, chaque arbre recèle sa ou ses entités, maléfiques ou non, qui vont accompagner le philippin durant sa journée et ses nuits, au fil des ans, tout au long de sa vie. C’est tenace, profond, enraciné dans la culture, ils y croient dur comme fer, même si cela se trouve en total contradiction avec leurs convictions religieuses.
Car tout n’est que contradiction dans les croyances de ce peuple.

Selon un mythe local, les peuples anciens croyaient en un Dieu suprême, qui était le créateur et le maitre du monde. Mais, en contradiction avec ceci, un autre mythe dit que la création du monde n’est pas le fruit d’un seul être suprême, mais le résultat de violents combats entre forces (dieux) hostiles.

Les inondations qui frappent le pays, souvent dévastatrices, arrivent comme une punition pour les gens qui n’ont pas accompli les sacrifices sacrés envers leurs Dieux, au pluriel, ou qui n’ont pas suivi les lois de Dieu, au singulier.

Une autre version indique qu’il y a très, très longtemps, une femme chargée de la surveillance de la rivière s’endormit ; branches et déchets bloquèrent la rivière qui se mit à déborder, causant les inondations.

La plupart des phénomènes naturels comme la pluie, les éclairs, le tonnerre, les arcs en ciel, les éclipses … sont expliqués dans ces mythes.

Les Philippins croient très profondément en un certain nombre de créatures mythologiques ; parmi les plus connues nous pouvons citer l’Aswang, un vampire nécrophage, un mangeur de mort et loup-garou (ce qui, je pense, explique la présence d’un poulet mort, que l’on glisse discrètement dans le cercueil avant la mise en caveau).

Le mythe du Aswang est extrêmement populaire dans les visayas, plus spécialement dans les provinces de Capiz, Antique et Iloilo. L’Aswang peut se transformer.
Il ressemble à un humain le jour, mais devient une sorte de monstre qui harasse et mange les gens éveillés durant la nuit, plus spécialement les femmes enceintes qui sont sur le point d’accoucher.

Si la plupart des Aswang ont la faculté de se transformer automatiquement, d’autres ont besoin d’une potion concoctée par un sorcier. Ils ont un goût prononcé pour le foie de leur victime, néanmoins leur plat préféré reste le fœtus. Pour trouver un fœtus, l’Aswang à une technique bien particulière et éprouvée. Il marche à l’odeur, il renifle et sent de loin la future mère, cela ressemble pour lui au parfum d’un jack fruit bien mûre.

Il s’installe alors sur le toit de la maison de sa future victime et allonge sa langue qui devient mince, fine, une sorte de serpent qui va se glisser, ramper dans la maison. Cette sorte de petit tuyau, noir et fétide, mais bien vivant, va pénétrer la victime et sucer le fœtus directement dans le ventre. La victime ne va absolument rien sentir. Nous avons ici l’explication d’une fausse couche. Car la victime va soutenir mordicus que c’est l’Awsang qui est le responsable de la mort de son bébé.

Elle va vous raconter qu’elle a bien ressenti quelque chose qui se glissait en elle, qu’elle savait que c’était l’Aswang, mais qu’elle se trouvait comme dans un état second et ne pouvait bouger, etc. Et rien ne la fera jamais changer d’avis.

Un jour, je vous raconterai peut-être comment mon épouse se protégeait de l’Aswang ou du TikTik.

Quelques autres entités de cette mythologie philippine.

Le Dila, la langue en français, un esprit qui passe à travers les lattes de bambou du plancher et qui suce certains humains jusqu’à la mort.

Les Diwatq et Engkanto, des fées ; le Kapre, un géant qui habite dans un arbre ; les Sirenas, nos sirènes, mais avec cette particularité qu’il existe des sirènes de sexe masculin, les Siyokoy ; les Mambabarang(s), des esprits frappeurs ; les Tiyanak qui sont des enfants démons ; et les Duwende(s), ne vous moquez jamais du Duwende, faites des offrandes au Duwende, restez en bon terme avec votre Duwende, cela vaut mieux pour vous, car il est très puissant et peut vous causer de nombreux problèmes. Si vous croisez un Duwende, vous lui dites : ‘’Tabi-Tabi Po nuno’’.

Encore … le Bungisngis (plus connu sous le nom de Mahentoy dans le nord de Luzon), c’est un cyclope qui vit dans la forêt et les bois, il est joyeux et espiègle.
La Diwata, Ekek, Malakas et Maganda, Manananggal, etc.

J’y reviendrai lors d’un prochain post car je souhaite maintenant vous présenter la légende de la Dama de Noche.

Il était une fois (cela commence bien ! Mais en fait par : il y a très, très, très longtemps) un riche et noble homme qui passait ses jeunes années à dîner, souper et jouer avec ses amis d’autres nobles comme lui. Il buvait les vins les plus fins, mangeait la plus délicate des cuisines, prenait plaisir à la compagnie de belles jeunes femmes habillées de vêtements de luxe, couvertes de bijoux et également nobles.

Après de nombreuses années passées à vivre de cette façon, lassé et blasé, il décida de changer son style de vie et de se marier.
‘’Mais qui vais-je marier ?’’ se demanda-t-il. ‘’Toutes les jeunes femmes que je connais sont belles et charmantes, mais je suis las et fatigué de leurs conversations, habits et bijoux !’’.
Finalement son choix se porta sur une jeune femme simple, charmante, de la classe moyenne et qui se prénommait Dama.


Mariés ils vivaient heureux. Elle l’aimait et s’occupait de lui avec la plus grande attention, lui préparait les meilleurs plats, tenait ses affaires et sa maison en ordre. Mais rapidement il commença à s’ennuyer et à regretter son ancienne vie en compagnie de ses amis. Il regardait son épouse et se disait : elle n’est pas vraiment belle, il n’y a pas cet air de noblesse et de qualité en elle.

Et bientôt il retourna à son ancienne vie de débauches et de plaisirs. Il recommença à passer les nuits au dehors avec ses amis, à boire, parler et s’amuser jusqu’au petit matin suivant.

Voyant cela, Dama sentit qu’elle était en train de perdre son mari. Elle désespérait et priait. ‘’Oh Dieu ! Dieu aidez-moi. Donnez-moi un charme magique qui fasse revenir mon époux à la maison et qui fera qu’il ne voudra plus jamais me quitter !’’.

Vers minuit, rentrant à la maison, il ouvrit la porte de la chambre et appela Dama afin de lui demander de préparer ses vêtements pour la nuit. Il appela et cria dans la chambre et dans toute la maison ; ‘’Dama, Dama, Dama …’’. Mais il ne put trouver sa femme.

Finalement il retourna dans la chambre et, ouvrant la porte, il s’arrêta. Une douce et merveilleuse senteur qu’il n’avait jamais rencontrée auparavant effleura ses narines. Il se rendit directement à la fenêtre d’où ce parfum paradisiaque semblait parvenir. Il fût étonné de voir un arbuste qui poussait devant la fenêtre. L’arbuste portait des milliers de minuscules fleurs blanches ressemblant à des étoiles qui diffusaient ce fort et enchanteur parfum.

Il resta là, debout, abasourdi, comme envoûté par la délicate et glorieuse senteur. ‘’Dama … ‘’ murmura-t-il, se demandant ‘’ceci pourrait-il être Dama ?’’
Le noble homme s’assit sur le rebord de la fenêtre et attendit le retour de sa simple femme. Mais elle ne revint jamais et seul le parfum des fleurs lui tenait compagnie.

Chaque nuit, sous la lumière de la lune, la Dame de la Nuit, la Dama de Noche sera en pleine floraison, capturant le noble homme et faisant en sorte qu’il ne veuille jamais quitter ses côtés, jamais et ce pour toujours.

Mabuhay, venez à la rencontre de la ‘’Dama de Noche’’.



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Wednesday, February 15, 2012

MAURICE CONTRE ... BOHOL !

e lisais, il y a peut-être un an, un article du ‘’Figaro’’ intitulé : L’île Maurice, nouvel Eldorado pour les retraités, et une réflexion d’un de mes amis qui suit ce blog m’est revenue en mémoire.

Je lui faisais part de mon impression d’expat vivant à plus de 10.000 km de la France et ayant peu de relation avec la Métropole.

Je lui disais que d’après les commentaires que je pouvais lire sur mon blog et les e-mails que je recevais et que je reçois quotidiennement :« ils sont de plus en plus nombreux les Français à vouloir quitter l’hexagone ». Il m’avait répondu …. « Les gens de la classe moyenne qui arrivent à la retraite n’ont plus les moyens financiers de vivre décemment, principalement du fait de la pression fiscale qui s’accentue de jour en jour. De plus la situation intérieure se détériore très sensiblement !».

Pourtant, les Philippines n’ont jamais été une destination privilégiée des Français, que cela doit-il être pour d’autres destinations plus courues ? Et pas seulement des gens à la retraite ou proche de la retraite, mais également des jeunes et des quadras.



L’île Maurice, pourquoi pas, mer turquoise et plages de sable fin, un climat agréable et ajoutons une population accueillante et qui parle français.

Passer une retraite au soleil. Cette idée séduit de plus en plus de seniors et pas seulement des Français.

Selon la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav), il y avait plus de 1,2 millions de retraités à résider hors de l’hexagone au 31 décembre 2008.

Si la moitié de ces expatriés ont décidé de poser leurs valises sur le vieux continent – l’Espagne, le Portugal et l’Italie sont les destinations européennes les plus prisées -, 44,9% ont choisi d’élire domicile sur le continent africain, 2,98% en Asie et 0,26% en Océanie.

Maurice, c’est une île, une petite île d’origines volcanique de 2,040 km2, située dans l’océan indien à l’est de Madagascar et à 200 kilomètres de la Réunion. La population est de l’ordre de 1,3 millions d’habitants, ce qui nous donne environ 650 habitants au Km2.

Bien que connue des marins Swahilis, Arabes et Malais bien avant le 10ème siècle, l’île reste inhabitée jusqu’au 17ème siècle. A partir de 1638 c’est une base permanente pour les hollandais qui l’abandonnent en 1710 et c’est la France, qui déjà contrôle l’île Bourbon (de nos jours la Réunion), qui en prend possession et la renomme ‘’île de France’’.

Sous l’administration française, l’île prospère et se développe grâce à une économie basée sur la production de sucre.


Durant les guerres Napoléoniennes (1803-1815), les Anglais prennent le contrôle de l’île. Néanmoins, ils autorisent les habitants à garder leurs propriétés, à utiliser leur langage (le français) ainsi que leurs lois en matière criminelle et civile. Maurice obtiendra son indépendance en 1968.

Le climat est tropical, modifié par les alizés ; il y a une saison tempérée et sèche de mai à novembre (l’hiver) et une saison chaude humide avec beaucoup de précipitations de novembre à mai (été). Les cyclones (typhons de cette région), affectent le pays de mai à septembre.

Le pays c’est rapidement développé durant les vingt dernières années. Si la canne à sucre, qui couvre 90 % des terres cultivées, reste la principale activité du pays, Maurice a su diversifier son économie ; principalement dans les secteurs de l’industrie (textile), de la finance et du tourisme. Mais d’autres secteurs émergent, telle la transformation des produits de la mer, l’Information Technology (IT) et le tourisme médical.
Si l’environnement a bien été protégé au niveau des terres, les ravines, les estuaires et une partie du rivage commencent à connaitre un sérieux problème de toxicité des eaux qui affecte la vie marine.

La population se compose de différents groupes ethniques : si une majorité est descendante de l’Inde (Indo-Mauricien), l’on trouve également des Africains (Créoles), des Français (Franco-Mauricien) et des Chinois (Sino-mauricien).

La Constitution Mauricienne ne fait pas mention de langue officielle. Un million de personnes parlent le Créole Mauricien dont la prononciation et le vocabulaire sont proches du français. L’anglais est généralement accepté comme la langue du Gouvernement mais c’est seulement au parlement que c’est officiel. Néanmoins, un membre de l’Assemblée Nationale peut très bien s’exprimer en français.

Les autres langues parlées à Maurice sont : l’Hindi, le Telugu, le Tamil, le Malayalam, le Marathi, l’Urdu, le Hakka (un dialecte chinois), le Gujarati et le Bhojpuri qui est un amalgame de plusieurs dialectes parlé par les premiers arrivants Indiens.

Compte tenu de cette population très cosmopolite, pour ce qui est des religions, nous trouvons : 48% d’Hindouistes, 24 % de Catholiques, 8,6 % d’autres Chrétiens et 16,6 % de Musulmans.

Maurice, la retraite, les opportunités de placements immobiliers et une diminution de la fiscalité.
Mer turquoise, sable fin, températures plus qu’agréables … ce petit état est un paradis sur terre.
Côté fiscalité, il dispose de nombreux atouts pour attirer les investisseurs étrangers et notamment les retraités. Il n’existe en effet qu’une seule tranche d’imposition, fixée à 15 % comme pour l’impôt sur les sociétés. Les dividendes et les plus-values du capital ne sont pas imposés et il n’y a pas de droit de succession en ligne directe, ni d’impôt sur la fortune.

L’île est une zone franche, complètement détaxée. Pour bénéficier de cette fiscalité, il faut résider dans l’île plus de 180 jours par an.


Prix de l’immobilier

Côté immobilier, l’Etat Mauricien a mis en place deux régimes particuliers sous lesquels des ressortissants étrangers peuvent acquérir un logement.
Pour le premier, « Integrated Resort Sheme (IRS) », l’investissement légal minimum s’élève à près de 400.000 euros. La personne acquérant une résidence IRS accède automatiquement au statut de résident permanent ainsi que son conjoint et les personnes à sa charge.

Le deuxième régime, « Real Estate Sheme (RES) », introduit fin 2007, met clairement l’île Maurice à la portée des budgets moyens. S’inspirant du cadre réglementaire de L’IRS, ce régime vise des surfaces de développement plus réduites que le premier régime, d’un arpent au minimum et ne dépassant pas les dix hectares. Les résidences RES ne sont soumises à aucun prix minimum. Un domaine cinq étoiles propose des appartements abordables à partir de 275.000 euros pour un deux pièces et 455.000 euros pour un trois quatre pièces. Faire l’acquisition d’un bien immobilier RES ne confère cependant pas le droit de résider sur l’île.

Pour pouvoir bénéficier d’un titre de séjour, valable trois ans, le retraité devra transférer annuellement sur son compte bancaire à Maurice l’équivalent de 32.000 euros. Au bout de ces 3 ans, le retraité pourra bénéficier d’un titre de séjour valable dix ans et qui confère le statut de résident fiscal.

Autre destination phare pour les retraités, du fait de la fiscalité : le Maroc.

Bon, pourquoi vous parler de Maurice ?

Je dois vous avouer qu’avant de m’installer aux Philippines j’avais sélectionné un petit nombre de pays où vivre et Maurice était en bonne place sur ma liste.

J’ai donc décidé de faire un petit comparatif, Philippines contre Maurice et je vous livre ici mes impressions.
Afin de rendre le comparatif plus réaliste, j’ai choisi aux Philippines l’île de Bohol qui se situe dans les Visayas, la partie centrale des Philippines, entre Cebu et Leyte et qui possède un certain nombre de similarités avec Maurice.

Les deux îles se situent sous les tropiques, l’une dans l’hémisphère nord, l’autre, Maurice au sud de l’Equateur et toutes deux sont sujettes aux typhons, cyclones dans l’océan Indien.
Toutes deux sont des paradis tropicaux avec plages de sable blanc ou fin, mer turquoise, coraux … et parties montagneuses du fait de leur origine volcanique.

4.117 Km2 pour Bohol (la 10ème plus grande île des Philippines), contre 2.040 Km2 pour Maurice. La population étant plus ou moins la même, Maurice à une densité de population qui peut être considéré du double de celle Bohol.
De l’ordre de 800.000 à un million de touristes par an sur Maurice contre moins de 100.000 pour Bohol (entre 50 et 100.000).

Les avantages de Maurice, comme cela me vient, sans ordre : la stabilité politique ; la sécurité ; c’est propre et net ; la culture des affaires, même si elle est d’inspiration britannique ; la proximité de la Réunion (200 Km), qui reste une terre française, au cas ou ; la majorité des locaux parlent français, le dépaysement et le choc des cultures sont moins marqués qu’aux Philippines ; c’est une zone franche ;

c’est également une magnifique destination pour les amateurs de pêche au gros, destination quasi mythique.

Par contre, j’ai peur que l’on ne s’ennuie vite à Maurice, c’est petit et restreint. C’est un point au milieu de l’océan Indien et pas beaucoup de solutions pour s’échapper. La réunion, Madagascar, mais 900 kilomètres, l’Afrique du Sud, les Comores et autres pays africains du sud-est du Continent, c’est loin et les voyages ne sont pas donnés.


De plus le prix de l’immobilier et le cout de la vie à Maurice sont extrêmement élevés quand on les compare avec les prix qui sont les nôtres aux Philippines.

Bohol possède 75 îles et îlots, c’est à moins de 40 kilomètres de Cebu, par Leyte vous pouvez remonter sur le nord du pays, sur Luzon ou descendre sur la grande île de Mindanao qui se trouve à moins de 100 kilomètres. L’île est devenue trop petite, vous avez besoin de bouger ? Facile, chaque île est un monde différent. Besoin de retrouver la ville, Cebu City, la capitale régionale vous attend.

A Bohol, pas de surpopulation, locale ou touristique, pas d’embouteillages, c’est calme et tranquille … reposant. Facilité d’embaucher du personnel, femme de ménage, cuisinier, chauffeur, jardinier, caretaker … à des prix dérisoires.

Besoin de changer de pays ? Hong-Kong est à 1 h 30, Saigon, Phnom-Penh, Bangkok, Singapour, l’Indonésie, la Papouasie, la Nouvelle Guinée … ne sont pas très éloignés et les prix des transports aériens sont donnés.


Pour ceux qui ne sont pas mariés à une ‘’Pinay’’ il y a possibilité de devenir résident permanent avec un dépôt de 10.000 US$ (dépôt qui peut être utilisé après six mois) et une pension mensuelle de 800 US$ pour un célibataire et de 1.000 US$ pour un couple (SRRV). Nettement moins que Maurice (€ 32.000) et effet immédiat. Aux Philippines, pour 75.000 euros, vous faites construire la maison de vos rêves.

En conclusion je dirais que chacune de ces deux îles ont leurs avantages et leurs inconvénients. Au niveau plages, mers, paysages, climats … elles sont assez similaires. A noter toutefois que Bohol est dans les dix premières destinations mondiales pour la plongée sous-marine et que Maurice est le paradis du pêcheur au gros.

Je verrais plus Maurice comme pour des retraités déjà aisés, ceux ont la faculté de bouger, voire de passer 6 mois par an en France où dans d’autres pays et qui aiment plus ou moins que cela remue autour d’eux. Difficile de se retrouver seul sur une plage de cinq kilomètres de long !

Bohol, c’est plus calme, plus tranquille, plus secret et retiré et il y a l’énorme avantage de pouvoir se déplacer dans l’ensemble du pays à des coûts extrêmement bas. Pour celui qui souhaite continuer à faire des ‘’affaires’’, je conseillerais plutôt Maurice ; pour celui qui souhaite plus simplement améliorer sa retraite en travaillant un peu, Bohol peut parfaitement convenir.


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Tuesday, February 7, 2012

PHILIPPINES ... VISITONS !

Chaque semaine je vous ferai découvrir une nouvelle destination dans ce pays de 7.107 îles, cet archipel qui s’étend du Nord au Sud sur plus de 1.700 km, de Taïwan à Bornéo.

Nous avons déjà visité les îles de la province de Batanes tout à fait au Nord du pays, îles battues par les typhons et qui ont développé une architecture adaptée aux conditions climatiques locales ; nous passerons quelques semaines avec les Tribus des ‘’Coupeurs de Têtes’’ de Kalinga, Apayao et Mountain Provinces, au centre Nord de l’île de Luzon, la plus grande des îles des Philippines ; Nous passerons à Manille, la capitale, à Tagaytay pour voir Taal le plus petit volcan du monde, à Legazpi où se trouve le Mont Mayon, volcan en activité et qui a une réputation mondiale du fait de son cône parfait ; nous ferons également quelques courtes escales dans des lieux plus touristiques comme Boracay, Cebu, Zamboanga, Davao-City, Général-Santos, noua avons déjà visité Puerto Galera et Bohol.


Nous n'avons pas oublié l’île de Palawan, 400 km du NE au SW pour 40 à 50 km de large et dont la partie Nord ressemble étrangement à la baie d’Along ; Mindoro avec les tribus Mangyan qui ont conservé leur écriture dont l’origine se perd dans la nuit des temps, … Il y a tant à dire, à voir, à visiter et à étudier dans ce pays, que je ne sais si toute une vie y suffirait.


Bonne nouvelle pour les Philippines, le ‘’National Geographic’’ a fait entrer les Philippines dans son classement des 25 nouvelles meilleures destinations pour l’année 2010. Le National Geographic a une sérieuse réputation et a une large audience. Figurer dans les 25 nouvelles places à visiter est un honneur pour le pays et une opportunité pour les Agences Gouvernementales locales.

Concernant le choix du parcours choisi par le National Geographic, je suis un peu plus réservé ; une marche de Banaue (les fameuses terrasses de riz, site classé par l’UNESCO) en descente jusqu’à l’île de Calibao ne me semble pas être le meilleur choix pour une première approche des Philippines. Mais cela n’engage que moi, je ne suis pas un expert du ‘’National Geographic’’. Mais je suis heureux de voir les Philippines intégrées dans la liste des pays à visiter.

La rivière souterraine de Barton, la plus longue navigable au monde et qui se situe sur l'île de Palawan vient d'être classée septième merveille de la nature.




PETIT APERCU DES PHILIPPINES


Les Philippines sont un archipel de 7.107 îles divisées en trois grandes régions : Luzon, les Visayas et Mindanao.

Le pays est considéré comme le second plus grand archipel au monde et occupe la troisième place en ce qui concerne la longueur de ses côtes avec 36.290 km. Les îles, volcaniques ou coralliennes offrent toute la gamme des sports et activités nautiques ; la complexe diversité de la vie marine et les nombreux récifs coralliens font des Philippines une des meilleures destinations au monde pour les plongeurs sous-marin.

Nagez en compagnie du requin baleine à Donsol dans la province de Sorsogon ou plongez sur les récifs coralliens de Tubbataha et de Apo Reefs.

Les Philippines sont situées en Asie du Sud-est dans la région Ouest du Pacifique. Cette région est connue pour avoir les eaux parmi les plus chaudes de la planète, et, dans ces eaux chaudes, peu profondes autour des îles, se forme le corail à la vitesse de 2,5 cm en cinq ans.

Les récifs de corail ont, dans la région West du Pacifique, la plus grande biodiversité marine au monde et l’on compte, dans les eaux philippines, plus de 2.000 différentes sortes de poissons.

Une grande partie de la forêt Tropicale (forêt vierge) a disparue, victime de la déforestation ; néanmoins il y a encore des possibilités d’explorer cette forêt vierge sur les îles de Bohol, Palawan et Mindanao, dans lesquelles une bonne partie de la jungle originale a été préservée. Mais voir les animaux sauvages est une autre histoire.


La position géographique des Philippines sur le globe, entre le 5ème degré et le 21ème degré de Latitude Nord, fait que le pays est sujet aux typhons et tremblements de terre (ceinture de feu et Ouest du Pacifique). Il y a environ une vingtaine de typhons qui affectent ou qui s’approchent du pays chaque année.

A noter que de mémoire d’homme, il n’y a jamais eu de typhons dans la grande île de Mindanao et que la plupart affectent l’extrême Nord du pays. Avec 37 volcans, dont 18 en activité, il est possible de faire l’expérience d’une éruption ou de coulées de lave ; des spectacles qui sont toujours impressionnants.

Le climat est chaud et humide sur l’ensemble du pays, températures de l’ordre de 21 à 31 degrés (peut monter jusqu’à 36 en été) Différentes saisons en fonction des régions, mais pour l’essentiel de début Février à fin Mai c’est l’été (saison sèche), de juin à début Novembre la saison des pluies et de mi Décembre à fin Janvier ‘’l’hiver’’ (il fait tout juste un peu moins chaud, 18/26 sur Manille par exemple).

Nous sommes sur des îles et il y a toujours du vent pour rafraichir ; mousson du Sud Ouest de mi Avril à mi Octobre et mousson du Nord Est de mi Octobre à mi Avril. De plus, il y a de nombreuses montagnes avec des pics à 3.000 mètres, pour ceux qui n’apprécient pas trop la chaleur.

De nombreux étrangers vivent dans la région de Baguio, la Capitale d’été des philippines, ils apprécient leurs cheminées. J’ai fait l’expérience, dans cette région, de températures de l’ordre de 5 degrés au petit matin et me suis précipité dans un magasin pour acheter pull over et anorak.

Plusieurs personnes m’ont affirmé avoir vu de la glace sur le sol et non seulement dans la région de Baguio mais également tout au sud du pays dans la province de Bukidnon.
Tagaytay à 50km au Sud de Manille, au bord du lac Taal bénéficie d’un climat plus frais de 5 à 6 degrés et abrite de nombreuses résidences d’étrangers qui travaillent dans la capitale.
La saison des typhons s’étale normalement de Juillet à Octobre, mais depuis quelques années elle a tendance à être décalée, de Septembre à décembre.


Pas de grandes et anciennes civilisations comme en Thaïlande, Cambodge, Vietnam ou Chine. Les Philippines n’ont pas réellement d’Histoire avant l’arrivée de l’Islam peu avant la colonisation par les Espagnols (Magellan 1521), bien que des recherches récentes laissent entrevoir une voir plusieurs formes de civilisations plus anciennes.

Les Grecs auraient également pu visiter le pays au début de l’ère chrétienne. Ce qui est prouvé c’est que les Philippines (pas sous ce nom car nommées en l’honneur du roi Philippe II d’Espagne), les ‘’îles’’, faisaient du commerce avec le Japon, la Chine, les pays voisins, et également avec les Indes et la péninsule Arabique.

La population est de près de 100 millions d’habitants dont 12 millions travaillent à l’étranger.

Trois langues officielles, dont l’anglais parlé par 70 à 80% de la population (mais de moins en moins par la majorité des jeunes) et  environ 180 sous langages et dialectes. Religions : 85% de chrétiens, 5 à 10 % de Musulmans (surtout dans le Sud), mais culte des ancêtres, superstitions et un peu de paganisme ne sont jamais bien loin.



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Wednesday, February 1, 2012

SAGADA ... LES CERCUEILS SUSPENDUS !

C’est il y a une trentaine d’années que j’ai entendu parler  pour la première fois des cercueils suspendus. Je ne sais si certains d’entre vous se souviennent de cette émission à la télévision Française qui mettait en scène des apprentis reporters, munis d’une caméra,  qui faisaient le tour du globe afin d’en ramener les images les plus spectaculaires et insolites.

L’un des reportages proposés montrait les cercueils suspendus de Sagada et je ne pensais pas, à cette époque, que quinze ans plus tard, j’aurais la chance de pouvoir contempler ce spectacle insolite.

Dans la région de Sagada, dans la Mountain Province de l’île de Luçon (Luzon), l’ancien rite funéraire de suspendre les cercueils le long des corniches verticales est toujours pratiqué par quelques minorités ethniques. Bien qu’il se perpétue dans la région de Sagada depuis plus de 2.000 ans, ce n’est pas une exclusivité des Philippines.

Ce rite se retrouve également en Indonésie, mais c’est de Chine du Sud qu’il serait originaire, plus précisément de la région du Sichuan avec le peuple Bo. 

De nos jours, les cercueils suspendus se trouvent dans les pays suivants :
-          Chine, provinces de Fujian (Wuyi Mountains), Hubei, Jiangxi (Longhushan, peuple Guyue), Sichuan (Qutang gorge, une des trois gorges) et Yunnan.
-          Indonésie, c’est une pratique du peuple Sa’dan Toraja sur les hautes terres du Sulawesi.
-          Philippines, Sagada, Mountain Province.
Le peuple Bo, une minorité ethnique, vivait à cheval sur ce qui est de nos jours la frontière entre les provinces chinoises du Sichuan et du Yunnan. Il développa, il y a plus de 3.000 ans, une brillante civilisation qui fut détruite par la dynastie Ming (1368- 1644).

Tout comme les Aztèques, les Bo ont brutalement et totalement disparus, massacrés jusqu’à l’extermination,  laissant derrière eux très peu d’indices et d’informations sur leur civilisation. Seuls sont parvenus jusqu’à nous, les cercueils suspendus, les tambours de bronze et quelques peintures.


En 2005, quelques descendants des Bo ont été découverts dans la région de Xingwen, province du Sichuan.

Mais rendons nous à Sagada, une petite ville de 11.000 habitants,  située à 275 kilomètres au nord de Manille, dans une vallée au cœur de la Cordillera. 

Après avoir passé la nuit à Banaue (les terrases de riz, site classé par l’UNESCO), nous levons à 06:00, petit déjeuner et départ vers 07 :00. Deux routes pour se rendre à Sagada : Passer par Baguio et remonter sur le nord (140 kilomètres), soit passer par Banaue et remonter sur Bontoc la Capitale provinciale. Avons négocié un jeepney avec le patron de l’hôtel, 2.500 pesos aller et retour (130 kilomètres), ce qui fait 500 pesos par personne, nous sommes cinq. 

Ça grimpe sérieusement, nombreux virages, route large, mais rochers sur la route qui obligent à faire très attention. Vestiges d’éboulements et de glissements de terrain rappellent au visiteur que durant la saison des pluies (typhoon), cette région peut rester coupée du monde pendant plusieurs jours, voire semaines. 

La route de Baguio est peut-être encore plus difficile. Les montagnes qui nous dominent culminent à plus de 2.000 mètres. Le Mont Tabayoc 2.842 m, le Mont Kapiligan 2.670 m, le Mont Alchanan 2.576 m. Grandiose et sauvage, mais la forêt laisse apparaitre de nombreuses traces de déforestation.

Quelques personnes bénéficieront d’un transport gratuit. Deux militaires de corvée d’eau, notre chauffeur s’arrête pour les prendre, ils descendront quelques kilomètres plus loin, un poste militaire au milieu de nulle part. Trois femmes qui se rendent au marché de Bontoc pour vendre leurs quelques fruits et légumes.

Egalement des gamins, qui profitant de la faible vitesse du véhicule, s’accrochent à l’arrière sur quelques centaines de mètres.
Pas le moment de perdre ses freins, le moteur chauffe.
Sans quitter son siège, le chauffeur transvase quelques litres d’eau dans le système de refroidissement, un ingénieux montage fonctionnant par gravité. Récipient monté sur le toit et tuyau qui aboutit au radiateur. Il a plusieurs bouteilles en plastique remplies d’eau à portée de la main gauche.
Après près de trois heures de route, descendons sur Bontoc. Nos vendeuses de fruits et légumes nous quittent sans un mot et nous tournons à gauche en direction de Baguio. Moins de dix kilomètres plus loin nous prenons une petite route sur la droite, six kilomètres de plus … nous sommes à Sagada.

La ville, composée de petites maisons individuelles aux toits de tôles ondulées rouillées, s’étale aux milieux de petites collines boisées, mais les montagnes, tout autour, ne sont pas loin.

Première démarche, se rendre au ‘’Municipio’’, la mairie locale, pour s’inscrire (office du tourisme). Depuis qu’un anglais a été retrouvé mort après s’être perdu dans les grottes de Sagada, l’inscription à la mairie et la location d’un guide sont obligatoires.

Prendre un guide officiel. Mesure de sécurité, mais permet également de faire un peu d’argent pour la population locale. Pour nous qui sommes cinq, il nous faut deux guides ‘’officiels’’ et deux lanternes.
A peu de distance de la ville, après avoir contourné des terrasses de riz, nous trouvons les falaises avec les cercueils suspendus. La dense végétation, les arbres, les trous et grottes dans les falaises, le tout fait qu’il est difficile, au premier abord, d’apercevoir les cercueils.

Ah, nos cinq premiers, qui d’après nos guides seraient vieux de deux cents ans. Ici, beaucoup plus visibles maintenant, suspendus entre cinquante -cent mètres,  une quinzaine apparaissent à travers le feuillage.
En fait les cercueils ne sont pas vraiment suspendus, tout du moins pas comme je l’imaginais, pas avec des cordes. Ils sont, soit accrochées sur des roches en saillies, soit posés sur des pieux enfoncés perpendiculairement dans la falaise.
Une troisième méthode consiste à empiler les cercueils dans les nombreuses grottes creusées dans les falaises de calcaire.
Les plus anciens sont façonnés à partir de troncs d’arbres évidés avec un couvercle massif. Ils peuvent prendre des formes différentes et variées, être sculptés, peut-être certains étaient-ils peints. Les plus récents étant fabriqués à partir de planches clouées.
Plusieurs explications sont données à ce rite funéraire. Les morts sont plus près du paradis (mais dans ce cas pourquoi ne pas placer le cercueil au sommet de la plus haute montagne ?). Les morts veulent sentir et entendre le souffle du vent autour d’eux, voir le soleil. Troisième explication, que le cadavre ne soit pas la proie des animaux sauvages. Faites votre choix.

C’est une pratique qui est officiellement interdite, mais je me suis laissé dire que pour les plus âgés des membres de la tribu …
Quand une personne décède, elle est placée (attachée avec des cordes) sur la chaise des morts. Une haute chaise avec dossier qui restera sous le porche de la maison durant la période de deuil (plusieurs jours).

Le cercueil est préparé et emmené jusqu’à la falaise où il sera descendu avec des cordes à l’endroit choisi. Plus tard, le corps sera transporté et placé dans le cercueil par des jeunes de la tribu que l’on nomme les ‘’grimpeurs de rochers’’.

Les gens de la Mountain Province ont un profond respect pour les esprits de leurs ancêtres. Néanmoins, l’on m’a raconté que du fait de la rigidité cadavérique, de la forme du corps suite à la position sur la chaise des morts, de l’étroitesse des cercueils, on n’hésite pas à casser quelques os pour faire entrer le cadavre dans le cercueil.
Les cavernes et grottes sont également des merveilles à découvrir, de véritables expéditions spéléologiques à réaliser.

Malheureusement, le manque de discipline des touristes, le manque de moyens financiers et de volonté des autorités, font que cet héritage culturel des Philippines pourrait être perdu à tout jamais.

Vous pouvez également assister à des rituels de tribus locales (les anciens coupeurs de têtes), dans les environs de Sagada.
Nous sommes rentrés à Banaue, de nuit, sans incident particulier.


Expériences, avis, critiques et expériences, comme d'habitude sont les bienvenus.

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