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Sunday, September 21, 2014

ANIMAUX ... EN DANGER (Partie 3)

ANIMAUX ... EN DANGER (Part 3)


Dans la série des animaux endémiques aux Philippines, ceux que l’on ne trouve que dans ce pays et qui sont en danger de disparaitre, je vous propose aujourd’hui de faire plus ample connaissance avec le Tarsier, le Tamaraw et … le Dugong, qui n’est pas vraiment endémique aux Php, mais qui est sérieusement en danger et dont on parle … pas, peu ?

Le Tarsier Philippin


C’est un animal que vous avez certainement vu en photo, dans un documentaire, voire dans une publicité touristique sur les Philippines. Mais le connaissez-vous vraiment ?
Il est très souvent appelé le plus petit singe du monde, ce qui est faux pour deux raisons : ce n’est pas un singe et ce n’est pas le plus petit tarsier au monde.

Le tarsier Philippin, (Tarsius syrichta) est un tout petit animal très étrange. Pas plus gros qu’un poing humain, il attire automatiquement la sympathie. Une petite peluche aux gros yeux, une boule de fourrure de couleur brune beige et des mains … regardez les doigts … E.T.
Rassurez vous, l’index, je crois qu’il s’agissait de l’index, ne s’allume pas de couleur rouge, ni d’une autre couleur d’ailleurs.

C’est un des plus petits primates sur terre, mais ce n’est pas le plus petit et comme l’indiquent ses larges yeux c’est un animal nocturne qui se nourrit principalement d’insectes.
Une légende locale veut que le tarsier mange du charbon de bois, mais cela n’est pas vrai. Ce qui se passe c’est que le tarsier, parfois, mange des larves qui se trouvent dans des morceaux de bois qui ont brulé.

C’est un animal que l’on trouve sur les îles de Samar, Leyte, Bohol et Mindanao.


Le tarsier, bien qu’espèce protégée a été pendant trop longtemps capturé par les locaux pour en faire un animal de compagnie ou pour être empaillé et vendu aux touristes. Ces pratiques semblent avoir disparu et le tarsier pourrait maintenant survivre dans la nature si la destruction de la forêt, son habitat naturel, était stoppée. De trop nombreuses années de déforestation, aussi bien légale qu’illégale, ainsi que les cultures sur brulis ont considérablement réduit son territoire naturel. La population de tarsiers qui vivent en liberté serait de l’ordre de quelque milliers de nos jours.

Le plus petit singe au monde, un slogan philippin que l’on entend souvent.

En vérité, sa classification est problématique et quelques scientifiques le considèrent comme une classe à part, entre un ordre et une famille parmi les primates.
Comme ils sont très proches des lémures, loris et Galagos, d’autres les classent avec les prosimiens (lémuriens). Les singes et les grands singes (Apes) appartiennent aux anthropoïdes.

L’exacte classification taxonomique pourrait donner :
- Class Mammifères
- Ordre Primates
- Sous ordre Prosimii/Haplorrhini
- Infra-ordre Tarsiiformes
- Super Famille Tarsioidea

De plus aux Philippines, trois espèces très proches les unes des autres ont été décrites.
Il est possible que ces trois espèces soient en fait une seule et même espèce qui ait évoluée différemment du fait de la séparation physique entre les îles.

En dehors des Philippines, un certain nombre de tarsiers apparentés existent. L’on peut citer le tarsier de Bornéo (Tarsius bancanus) que l’on trouve sur Bornéo mais également Sumatra, le tarsier spectral (Tarsius spectrum), le petit tarsier spectral ou tarsier pygmée (Tarsius pumilus).
Les tarsiers sont la plus longue suite continue de fossiles parmi les primates et leur formule dentaire n’a pas changé depuis 45 millions d’années.

Mammifère nocturne, sa tête est aussi grosse que son corps et contrairement à de nombreux autres animaux nocturnes, ils n’ont pas de ‘’tapetum’’ (le tapetum est une membrane réfléchissante située derrière la rétine, qui retourne à la rétine la lumière qui n’a pas été absorbée une première fois).

Difficile à apercevoir dans la nature, il ne bouge pratiquement jamais de l’arbre qu’il a choisi comme habitat. Discret et farouche (il faut voir un tarsier en colère), il a la faculté de bouger ses oreilles dans tous les sens et sa tête peut tourner à 360 degrés (180 X 2), ce qui est indispensable car ses yeux sont trop gros pour tourner dans leurs orbites.
Il chasse les insectes en leur sautant dessus, passant d’une branche à l’autre et peut également s’attaquer à de petits oiseaux, leurs œufs et des lézards.
Il mesure en moyenne 15 centimètres (sans la queue) pour un poids moyen de 130 grammes, la femelle étant un peu plus légère.

La gestation du tarsier dure environ six mois et la femelle donne naissance à un seul petit, les accouplements ont lieu aux mois d’avril et de mai.

Il supporte très difficilement la captivité, n’essayez surtout pas d’en faire un animal de compagnie.

Ses gigantesques yeux qui brillent dans la nuit ont amenés certains indigènes de Bornéo à le considérer comme un ‘’hantou’’ (un démon). Il est craint et vénéré par plusieurs peuples d’Indonésie.


Le Tamaraw

Mindoro, cette île située à une centaine de kilomètre au sud de la capitale Manille, est la terre des Tamaraws.
On estime à plus de 10.000 le nombre de Tamaraws qui vivaient sur l’île au début des années 1900 où il était possible de le trouver du niveau de la mer jusqu’à 2.000 mètres d’altitude. Mais c’était il y a plus d’un siècle. Aujourd’hui le Tamaraw est en voie d’extinction et Mindoro pourrait perdre ce symbole qui l’a fait connaître au monde.


Le Tamaraw, c’est un animal unique, un buffle d’eau nain que l’on ne trouve plus maintenant que sur deux endroits de l’île. Scientifiquement connu sous le nom de ‘’Bubalus mindorensis ‘’, il a été pour la première fois étudié par le Dr Pierre Heude en 1888. Endémique à l’île de Mindoro, aucun animal n’ayant été vu ou reporté sur une autre île de l’archipel, il se pourrait néanmoins qu’il ait également vécu dans la partie nord de Luzon dans des temps très anciens.

Appartenant à la famille des buffles, c’est un bovidé de la même famille que le Carabao (le buffle d’eau asiatique), le Tamaraw est le plus grand animal terrestre menacé d’extinction aux Philippines. En 1996, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature l’a mis sur la liste des 10 espèces les plus en danger au monde.

Mammifère de l’ordre des Artiodactyla, de la famille des bovidés, de la sous-famille des bovins, du genus Bubalus et de l’espèce B. mindorensis.

Caractéristiques physiques
Longueur du corps avec la tête : 220 cm,
Hauteur au garrot : de 95 à 120 cm,
Longueur de la queue : 60 cm,
Poids adulte : de 200 à 300 Kg.

Le Tamaraw c’est un buffle nain sauvage, plus ramassé compact et râblé que le Carabao.
Il a des pattes relativement courtes et c’est un excellent grimpeur, ce qui lui permet de survivre dans les parties les plus montagneuses et inaccessibles de l’île.


L’adulte est de couleur gris noir avec une ligne plus foncée qui coure sur le dos, des marques blanches sur la partie arrière des pattes antérieures et des marques plus claires sur le dessus des yeux qui forment comme des sourcils.
Mâles et femelles portent des cornes en forme de V, relativement droites pointant en arrière de la tête et qui sont de section triangulaire. Les cornes des mâles sont en général plus longues et fines que celles des femelles et peuvent atteindre une longueur de 50 centimètres. La période de gestation est de 276 à 315 jours et la femelle donne naissance à un petit de couleur brun-roux qui restera avec elle entre deux quatre ans.

Animal diurne, son comportement a tendance à changer du fait du dérangement causé par les activités humaines, il devient actif la nuit, se nourrit d’herbe et est le plus souvent un animal solitaire. L’étude effectuée sur deux spécimens en semi captivité montre une activité plus importante tôt le matin, tard le soir et durant la nuit. Comme pour le Carabao, se baigner dans la boue semble être son passe-temps favori.


Avant 1900, Mindoro était sous peuplée du fait de la présence d’une souche particulièrement virulente de la malaria. A partir du moment ou des médicaments pour la lutte contre la malaria ont été développés, de plus en plus de gens sont arrivés pour s’installer sur l’île.

Vers 1966, la présence des Tamaraws se réduisit à trois sites : le Mont Iglit, le Mont Calavite et un endroit proche du pénitencier de Sablayan.
Estimée à 10.000 individus au début des années 1900, la population des Tamaraws n’était plus que de 250 en 1953.

Le comptage effectué en 1975 dénombrait 120 animaux. De nos jours la population totale serait comprise entre 200 et 300 animaux (deux sont élevés en captivité pour étude ; la mère et son ‘’petit’’, Mimi et Kali qui doit être grand maintenant).

Le Tamaraw est devenu une espèce en voie d’extinction pour plusieurs raisons :

- La disparition de son habitat naturel, la forêt originelle qui recouvrait plus de 80 % de l’île est passée à moins de 8 % en un peu plus de cinquante ans, en est la principale raison,
- L’introduction de bovins domestiques qui ont transmis une forme de peste aux animaux natifs de l’île, provoquant par là même de sévères épidémies,
- La chasse, pour la viande et pour les trophées dans les années 60/70, a également contribué à la forte diminution du nombre de Tamaraws.

Augmentation de la population au cours de l’année 2008.

En octobre 2008, le Ministère de l’Agriculture, a officiellement déclaré que la population de Tamaraws était en augmentation de 10 % par an entre 2001 et 2008, passant de 175 à 263 têtes (ceci pour les zones du Mont Iglit-Baco National Park).

Le Tamaraw de Mindoro sera peut-être sauvé … mais il est passé bien près de l’extinction.

Le Carabao, c’est le nom local du buffle d’eau domestiqué.
Ses cornes sont plus grandes que celles du Tamaraw et sont en forme de C.


Le Dugong (une espèce protégée et gravement menacée)

Je précise que le Dugong n’est pas une espèce exclusive aux Philippines, il existe sur les rives d’une trentaine de pays dont l’Australie. Il estégalement  présent en mer rouge, sur les côtes d’Afrique de l’est, en Indonésie et au Vietnam …


Il est considéré comme le mammifère marin le plus menacé au monde … pourtant on en parle beaucoup moins que des dauphins ou des baleines !

Le ‘’Dugong’’ également appelé vache de mer, ‘’duyong’’ ou ‘’baboy dagat’’ en langage local, est le seul survivant de l’espèce appartenant à la famille des ‘’Dugonggidae’’.
C’est un gros mammifère marin qui fait partie d’un groupe d’animaux populairement connus sous le nom de Sirenians, du fait que dans les temps anciens les marins qui voyaient ces animaux les prenaient pour des sirènes (mermaids en anglais).

Etant un mammifère, le dugong doit remonter régulièrement à la surface pour respirer.

C’est le seul mammifère herbivore marin au monde à se nourrir de végétation aquatique dans les mers chaudes tropicales et subtropicales.
C’est une espèce qui est plus proche de l’éléphant que les autres mammifères marins comme les dauphins et les baleines.

De couleur crème pâle à la naissance il va virer au gris foncé en vieillissant.
Son corps à la forme d’une torpille, il possède deux petites nageoires à l’emplacement de ce qui pourrait être les bras et la queue est celle d’une baleine.


C’est cette queue qui le différencie d’avec son proche cousin le lamantin, ainsi que la forme de son crane et de ses nageoires. De plus le lamantin peut peser 1,5 tonne et mesurer cinq mètres de long, alors que le dugong, plus petit, ne dépasse pas 2,40 à 2,70 mètres pour un poids adulte qui varie entre 230 et 360 kilogrammes.

Les plantes aquatiques ont un faible rendement énergétique, ce qui peut expliquer que les dugongs ont un taux métabolique très bas et qu’ils ne peuvent vivre dans des eaux au- dessous de 20 C. De même ils se déplacent relativement lentement, avec une vitesse moyenne de nage de 10 km/h, pouvant atteindre 20 km/h en cas de besoin.

Il possède un squelette relativement lourd, ce qui l’aide à se maintenir au fond de l’eau pour se nourrir.
Avez-vous jamais entendu le cri du dugong ?
Le dugong émet un barbarouffement, il barbarouffe.


Le dugong

Ordre : Sirenia (sireniens),
Famille : Dugonggidae,
Genre : Dugong Lacépède 1799,
Espèce : Dugong dugong


Le mot dugong dérive du Malais ‘’duyung’’, dame de la mer.

Le dugong devait se trouver autour de pratiquement toutes les îles des Philippines dans le début des années 1900. A ce jour la présence de quelques spécimens ont été reportés dans les provinces d’Isabella et Quezón, dans le Sud de Mindoro, à Palawan, dans le passage de Guimaras et le golf de Panay ainsi que dans le nord et le sud de Mindanao (golf de Davao).

Un autre Dugong a été pris dans les filets d’un pêcheur local au bord de la plage de Dahican dans la ville de Mati ce samedi matin 26 février 2011.
Ce dernier incident porte à trois le nombre de Dugong morts dans des filets depuis le début de l’année.
Les autorités locales sont inquiètes, car ce ne sont pas uniquement les Dugongs qui sont victimes de ce système de pêche, dauphins et tortues de mer sont également touchés.

Eva Botana, propriétaire d’un resort à Dahican, tient pour responsable un certain Benito pour la mort du Dugong. Elle raconte que Benito a posé des filets flottants dont les flotteurs ont la fâcheuse tendance à attirer les Dugongs qui jouent avec. Prisonniers du filet ils sont incapables de remonter à la surface pour respirer et meurent asphyxiés.

Eva ajoute qu’un accord a été passé avec les pêcheurs afin de limiter l’utilisation de ce type de filets. Un séminaire, auquel ont participé les pêcheurs locaux, s’est tenu il y a quelques semaines et l’interdiction de ce type de filet a été décidée.

Ce dernier Dugong mort dans les filets était une femelle.
Les eaux de Mayo Bay à Dahican sont connues pour être un lieu où dauphins, tortues de mer et dugongs viennent régulièrement pour se nourrir et se reproduire.
L’on peut voir les tortues déposer leurs œufs dans le sable de la plage et des centaines de jeunes rejoindre la mer après avoir cassé leurs coquilles.

Le plus grand danger pour le Dugong, ce sont les hélices de bateaux.
Vient en second les filets de pêche, puis la diminution des quantités de plantes aquatiques du fait de la pollution et du climat.

De plus c’est un animal doux, joueur et peu craintif … et, cela m’a été confié par un pêcheur local … délicieux dans une assiette. Souvenez-vous du nom local, Baboy Dagat ! Baboy, c’est le cochon, le porc et ici le baboy ils adorent ; dagat se traduisant par mer.


LES PHILIPPINES, UN PAYS DANGEREUX ?
Peut-on et doit-on considérer les Philippines comme une contrée dangereuse ?
Considérez-vous les philippines comme un pays dangereux ?

De nombreux étrangers le pensent. Pourquoi ?

Lisez les journaux, regardez la TV, prenez le net, dans 95 % des cas lorsque des médias étrangers parlent des Philippines ou s’y intéressent c’est pour relater des faits qui à chaque fois sont négatifs pour l’image sécuritaire du pays.

Cela va des catastrophes naturelles, typhons, inondations, éruptions volcaniques, glissements de terrains … aux erreurs humaines, un ferry qui sombre, un avion qui se crash, un bus qui tombe dans un ravin … en passant par des actes de terrorisme, tels que bombes et kidnapping … des mouvements de libération locaux qui se rebellent, le bras armé du Party Communiste Philippin qui attaque un poste de police … voir un massacre de journalistes, d'avocats et de politiques comme cela est arrivé fin 2009 à Maguindanao.

Il n’est donc pas étonnant qu’avec de telles nouvelles les étrangers qui se trouvent dans leurs pays, souvent à 10.000 ou 12.000 kilomètres d’ici, considèrent les Philippines comme un pays extrêmement dangereux. (lire la suite).



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Wednesday, April 2, 2014

SEA, SUN AND ... SAND !

AU PARADIS, SOMMES-NOUS AU PARADIS, VIVONS-NOUS AU PARADIS ?

Nombreux sont ceux qui pensent que vivre dans un pays comme les Philippines, c’est un peu, beaucoup, vivre au Paradis.


Pouvons-nous dire que nous vivons au Paradis ?
Je n’ai pas encore vu Saint Pierre, mais j’ai néanmoins trouvé une clé.
J’ai vu Peter hier au soir, un ami allemand, mais vous pouvez me croire, il n’a rien d’un Saint.

Sincèrement, je ne je pense pas réellement me trouver au Paradis, néanmoins, pour vous dire la vérité, pour être honnête, je pense m’en trouver beaucoup plus près que la majorité des personnes qui se trouvent actuellement dans l’hexagone.

Quel temps fait-il à Paris ? Simple, je me rends sur un site météo et … pas si mal, un peu de brouillard, nuageux sur l’ouest, mais les températures sont clémentes, huit à dix le matin et jusqu’à dix-huit l’après-midi. Petits veinards, vous êtes gâtés en ce début de mois de novembre, l’été indien en sorte … mais cela va-t-il durer ?

Cela ne va pas durer.
A quand les bruines, brouillards et crachins, ces petits matins qui ne se lèvent pas, ces jours qui se traînent dans la grisaille, ces pluies froides, ce vent glacé qui vous oblige à marcher courbé en rasant les murs ?
Et ce froid, ce froid humide qui vous pénètre jusqu’aux os dès que vous mettez les pieds dehors.



L’anorak, les gants, le passe montagne … les chaussettes de laine, les après-ski, vous n’avez rien oublié. Attention, votre nez rouge coule … où sont les kleenex ?

Revenons-en au Paradis. Pour moi ‘’Paradis’’ cela doit vouloir dire un endroit où tout est parfait, beau, harmonieux, calme, paisible, tranquille, peinard, cool, etc.
Donc je peux dire sans me tromper que nous ne sommes pas au Paradis ; il y a des typhons, des inondations, des volcans, des tremblements de terre qui peuvent être dévastateurs, des conflits armés dans le sud qui font des dizaines de morts …

Définitivement nous ne sommes pas au Paradis.

Néanmoins, et bien que tout ne soit pas parfait, loin de là, mais jamais tout n’est et ne sera parfait, je me sens plus proche du Paradis ici, aux Philippines, que je l’étais lorsque je me trouvais en France.


J’ai un ami qui vit de longue date aux Caraïbes, lui aussi a quitté la Rat race depuis longtemps et nos vies sont un peu similaires.

Récemment il me faisait part de ce qu’il appelle ‘’troubles in Paradise’’, c'est-à-dire des petits problèmes qu’il rencontre dans son petit Paradis des Caraïbes.


Le temps, le climat.

Aux Caraïbes ils ont les ouragans, ici nous avons les typhons, la même chose sous une autre appellation. Aux Philippines, de mémoire d’homme, il n’y a jamais eu de typhons sur la grande île de Mindanao.

Ce qui n'est plus vrai, Sendong et Pablo sont passés en 2011 rt 2012 !
Changement climatique ?

Elle est située beaucoup trop près de l’Equateur, trop au sud pour être affectée par le phénomène. Donc pour ceux qui seraient effrayés par le passage de typhons, c’est simple, ils choisissent un endroit du pays où ne passent pas les typhons. 

D’autre part, comme j’en ai parlé longuement dans plusieurs posts, je ne suis absolument pas effrayé par ce phénomène météorologique.

La pluie, oui nous subissons de fortes, même très fortes pluies, principalement durant la période de la mousson du sud-ouest, de mai à octobre. Choisissez un lieu de résidence qui ne soit pas inondable, ce n’est pas ce qui manque.

La chaleur et le fort taux d’humidité peuvent également en déranger certains ; pour ceux par trop incommodés par la chaleur, faire le choix d’une résidence en altitude, il y a des montagnes sur l’ensemble du territoire.


Les insectes. Les insectes et ils sont nombreux peuvent poser problème.

Commençons par les moustiques qui sont partout, des légions de moustiques, du plus petit au plus gros, du noir à celui tacheté de blanc, en passant par un tout petit-petit, que l’on nomme ici Tagnok, le moustique plus traditionnel se nommant ‘’Lamok’’. La piqure est douloureuse et cela démange longuement. 



Mais surtout, ce qui est dangereux, c’est que ces insectes peuvent transmettre des maladies telles la ‘’Dengue’’ et la malaria. Prendre les précautions nécessaires pour éviter de se faire piquer. Voir à ce sujet mon post ‘’une histoire de Dengue’’.

Nous avons également les fourmis, des armées de fourmis, de la toute petite à la géante, de la grise à la noire en passant par les différentes sortes de rouges, j’en ai même vu des albinos … toutes blanches.

Contrairement à nos fourmis européennes, celles des Philippines nous injectent une sorte de poison, cela fait mal, mais rassurez-vous la douleur disparait plus vite que les démangeaisons des moustiques. Parfois vous pouvez avoir la chance d’expérimenter les deux en même temps, ce qui vous permet de faire des comparaisons.

Les mouches, la mouche la plus commune, celle de nos cuisines et étables européennes.
Elle arrive périodiquement, deux à trois fois par an, des milliers de mouches qui se retrouvent partout chez vous, la moindre miette de pain ou du riz sur une table ou sur le sol et c’est la ruée … un nuage noir de mouches, pas dangereux, mais agaçant, elles ont parfois tendance à vous prendre pour une miette de pain, désagréable.

Les cafards ou blattes, pas vraiment dangereux, mais déplaisants, irritants, dérangeants.
Nous avons eu en France la danse des canards, ici, principalement la nuit, nous subissons la danse des cafards. Après quelques années d’occupation, il n’est pas une maison qui soit épargnée, ces bestioles passent partout. Allez faire un tour dans votre cuisine au milieu de la nuit, vous m’en direz des nouvelles.


Une multitude d’autres insectes, qui peuvent parfois prendre des formes étranges.

Les scolopendres et millepattes. Il y en a de réellement gros, voir très gros aux pays des 7.107 îles. La piqure est douloureuse, un peu comme une décharge électrique, mais généralement sans conséquence. Par contre, ces bestiole sécrètent un produit toxique qui leur sert de défense ; étalé sur votre peau ce produit peut déclencher des allergies et provoquer des démangeaisons. Des chaussures et des bottes laissées au dehors, des vêtements posés sur le dossier d’une chaise ou par terre … videz les chaussures, assurez-vous qu’il n’y a aucune bestiole à l’intérieur et secouez vos vêtements avant que de vous rhabiller.
Les araignées, nous avons plein d’araignées, une seule est vraiment dangereuse, la Red Back Spider, Ladrodectus hasselti. Alors que nous avons quelques monstres comme la ‘’Bird eating spider’’, l’araignée mangeuse d’oiseaux, de la famille des tarentules, qui peut dépasser les 25 centimètres de diamètre, le corps de la Red Back Spider ne dépasse pas un centimètre pour la femelle et quelques millimètres pour le mâle.

Elle est rare et se trouve la plupart du temps dans la jungle, vous avez peu de chance de la rencontrer … elle est craintive. Le corps est noir, rond, avec une tache rouge vif sur la partie postérieure.

Attendez-vous tout de même à rencontrer de joli spécimens d’araignées qui, principalement au début de la saison des pluies, vont avoir tendance à venir s’abriter sous votre toit.


Avons également quelques scorpions, des serpents, dont un très dangereux cobra, un certain nombre de bébêtes mortelles dans la mer … j’en ai parlé dans un autre post.

Sauf peut-être pour le cobra, les autres ne sont certainement pas des habitants du Paradis.

Mon copain qui vit aux Caraïbes, il est écrivain, me disait qu’en Europe, dans la grisaille des courtes journées, dans le froid ambiant qui souvent faisait son quotidien, il lui était difficile de se concentrer, souvent difficile de trouver l’inspiration.

Aux Caraïbes, comme aux Philippines, nous vivons dans des îles qui se trouvent sur le passage des vents alizés, il y a toujours un peu (parfois beaucoup) de vent le long des côtes et la température diminue fortement durant la nuit. 
Sauf passage d’un typhon ou d’un hurricane, travailler le matin sur une terrasse en bord de mer ne pose pas de problème particulier. 

Ce qui peut se passer c’est que du fait de la douceur de vivre l’on aurait plus tendance à regarder passer le temps, à aller se baigner ou se promener, plutôt que de travailler. 
Donc, un petit effort, un peu de volonté, astreignons nous à une certaine discipline.


Mes enfants, quatre d’entre eux tout du moins, se rendent à l’école cinq jours par semaine et ils se lèvent tôt, très tôt. J’ai donc pris l’habitude de me lever avant eux, vers cinq heures et de travailler jusqu’à 10 ou 11 heures, ce qui me laisse le reste de la journée pour profiter pleinement de la vie sous les tropiques.

Rester connecter avec le reste du monde.

Il y a encore quelques quinze ans, rester connecté avec le reste du monde, demeurait un défi permanent. Les journaux, les actualités de la télévision locale, la radio avec les actualités de la BBC, de Radio France Internationale … c’était à peu près tout.

Depuis les choses ont bien changé ; le téléphone cellulaire permet de joindre quelqu’un à l’autre bout du monde, avec une qualité d’écoute qui pourrait faire penser que le correspondant se trouve dans la pièce à côté ; l’internet permet d’être à l’écoute et de voir les dernières informations du monde ; avec des systèmes auditifs et visuels du type Skype, Yahoo Messenger, il est possible d’entendre et de voir ses proches dans de bonnes, voir très bonnes conditions ; la télévision par satellite nous apporte les chaînes du monde entier …

Bien que vivant dans un pays du tiers monde, je suis à l’écoute du monde entier et je peux acc
éder et obtenir les mêmes informations que si je me trouvais à Paris, Londres, Pretoria, New-York ou Los Angeles.

Nous sommes loin des endroits où se passe l’action.

Vivre, aux Philippines ou sur une île des Caraïbes, veut souvent dire que nous nous trouvons éloignés des endroits où se passent les actions. Pièces de théâtre, concerts, conférences, expositions …



Parfois je souhaiterais participer à un de ces événements, mais ce n’est pas possible. Se situant aux Caraïbes, mon ami a plus de facilité pour se déplacer sur Miami ou New-York, par exemple.

Personnellement, cela ne me dérange pas trop et il est toujours possible d’obtenir quelques informations ou de voir un spectacle par satellite ou sur le net. Les matches de foot qui débutent à 21 heures en France, trois ou quatre heures du matin ici … parfois dur-dur.

Le temps et la notion de temps.

Que ce soit aux Philippines ou aux Caraïbes, la notion de temps est un peu différente de celle que nous connaissons dans les pays de l’ouest, les pays que l’on dit développés. Les choses avancent plus doucement, le mañana por la mañana est d’actualité, remettons au surlendemain ce que l’on aurait pu faire hier, les gens qui arrivent très en retard à un rendez-vous … ou qui n’arrivent pas du tout, sans même vous en avertir … 

Au début cela choque, puis énerve ; après quelques années l’on s’y fait, plus ou moins, mais mieux vaut s’y faire, c’est préférable pour votre pression sanguine.

Qu’en pensez-vous, les Philippines sont-elles un paradis, le Paradis ?
Sea, Sun and... Sand ?


Ce qui peut être le Paradis pour les uns peut facilement se transformer en enfer pour d’autres. Tout va dépendre de votre facilité à vous adapter, à trouver les bons ajustements qui vont vous permettre de vivre avec nous … croyez-moi, peut-être pas au Paradis, mais nous n’en sommes pas si éloignés.

Cela va en grande partie dépendre de vous et de vous seul. Cela va dépendre du style de vie que vous souhaitez, de votre ou de vos buts dans la vie et surtout de votre faculté d’adaptation … ayez l’esprit caméléon, disparaître, se confondre dans le paysage et non pas disparaître du paysage.

Je vis ici aux Philippines depuis quatorze ans, c’est mon lieu de résidence et j’entends bien y rester … le plus longtemps possible ! 


Qu’en pensez-vous, avez-vous l’intention de nous rejoindre ? 


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101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible. 




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 EST-ELLE réelle ?
              Est-elle celle qu’elle
                Prétend être ?

Enquêtes et Investigations
                   Aux Philippines