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Sunday, September 21, 2014

ANIMAUX ... EN DANGER (Partie 3)

ANIMAUX ... EN DANGER (Part 3)


Dans la série des animaux endémiques aux Philippines, ceux que l’on ne trouve que dans ce pays et qui sont en danger de disparaitre, je vous propose aujourd’hui de faire plus ample connaissance avec le Tarsier, le Tamaraw et … le Dugong, qui n’est pas vraiment endémique aux Php, mais qui est sérieusement en danger et dont on parle … pas, peu ?

Le Tarsier Philippin


C’est un animal que vous avez certainement vu en photo, dans un documentaire, voire dans une publicité touristique sur les Philippines. Mais le connaissez-vous vraiment ?
Il est très souvent appelé le plus petit singe du monde, ce qui est faux pour deux raisons : ce n’est pas un singe et ce n’est pas le plus petit tarsier au monde.

Le tarsier Philippin, (Tarsius syrichta) est un tout petit animal très étrange. Pas plus gros qu’un poing humain, il attire automatiquement la sympathie. Une petite peluche aux gros yeux, une boule de fourrure de couleur brune beige et des mains … regardez les doigts … E.T.
Rassurez vous, l’index, je crois qu’il s’agissait de l’index, ne s’allume pas de couleur rouge, ni d’une autre couleur d’ailleurs.

C’est un des plus petits primates sur terre, mais ce n’est pas le plus petit et comme l’indiquent ses larges yeux c’est un animal nocturne qui se nourrit principalement d’insectes.
Une légende locale veut que le tarsier mange du charbon de bois, mais cela n’est pas vrai. Ce qui se passe c’est que le tarsier, parfois, mange des larves qui se trouvent dans des morceaux de bois qui ont brulé.

C’est un animal que l’on trouve sur les îles de Samar, Leyte, Bohol et Mindanao.


Le tarsier, bien qu’espèce protégée a été pendant trop longtemps capturé par les locaux pour en faire un animal de compagnie ou pour être empaillé et vendu aux touristes. Ces pratiques semblent avoir disparu et le tarsier pourrait maintenant survivre dans la nature si la destruction de la forêt, son habitat naturel, était stoppée. De trop nombreuses années de déforestation, aussi bien légale qu’illégale, ainsi que les cultures sur brulis ont considérablement réduit son territoire naturel. La population de tarsiers qui vivent en liberté serait de l’ordre de quelque milliers de nos jours.

Le plus petit singe au monde, un slogan philippin que l’on entend souvent.

En vérité, sa classification est problématique et quelques scientifiques le considèrent comme une classe à part, entre un ordre et une famille parmi les primates.
Comme ils sont très proches des lémures, loris et Galagos, d’autres les classent avec les prosimiens (lémuriens). Les singes et les grands singes (Apes) appartiennent aux anthropoïdes.

L’exacte classification taxonomique pourrait donner :
- Class Mammifères
- Ordre Primates
- Sous ordre Prosimii/Haplorrhini
- Infra-ordre Tarsiiformes
- Super Famille Tarsioidea

De plus aux Philippines, trois espèces très proches les unes des autres ont été décrites.
Il est possible que ces trois espèces soient en fait une seule et même espèce qui ait évoluée différemment du fait de la séparation physique entre les îles.

En dehors des Philippines, un certain nombre de tarsiers apparentés existent. L’on peut citer le tarsier de Bornéo (Tarsius bancanus) que l’on trouve sur Bornéo mais également Sumatra, le tarsier spectral (Tarsius spectrum), le petit tarsier spectral ou tarsier pygmée (Tarsius pumilus).
Les tarsiers sont la plus longue suite continue de fossiles parmi les primates et leur formule dentaire n’a pas changé depuis 45 millions d’années.

Mammifère nocturne, sa tête est aussi grosse que son corps et contrairement à de nombreux autres animaux nocturnes, ils n’ont pas de ‘’tapetum’’ (le tapetum est une membrane réfléchissante située derrière la rétine, qui retourne à la rétine la lumière qui n’a pas été absorbée une première fois).

Difficile à apercevoir dans la nature, il ne bouge pratiquement jamais de l’arbre qu’il a choisi comme habitat. Discret et farouche (il faut voir un tarsier en colère), il a la faculté de bouger ses oreilles dans tous les sens et sa tête peut tourner à 360 degrés (180 X 2), ce qui est indispensable car ses yeux sont trop gros pour tourner dans leurs orbites.
Il chasse les insectes en leur sautant dessus, passant d’une branche à l’autre et peut également s’attaquer à de petits oiseaux, leurs œufs et des lézards.
Il mesure en moyenne 15 centimètres (sans la queue) pour un poids moyen de 130 grammes, la femelle étant un peu plus légère.

La gestation du tarsier dure environ six mois et la femelle donne naissance à un seul petit, les accouplements ont lieu aux mois d’avril et de mai.

Il supporte très difficilement la captivité, n’essayez surtout pas d’en faire un animal de compagnie.

Ses gigantesques yeux qui brillent dans la nuit ont amenés certains indigènes de Bornéo à le considérer comme un ‘’hantou’’ (un démon). Il est craint et vénéré par plusieurs peuples d’Indonésie.


Le Tamaraw

Mindoro, cette île située à une centaine de kilomètre au sud de la capitale Manille, est la terre des Tamaraws.
On estime à plus de 10.000 le nombre de Tamaraws qui vivaient sur l’île au début des années 1900 où il était possible de le trouver du niveau de la mer jusqu’à 2.000 mètres d’altitude. Mais c’était il y a plus d’un siècle. Aujourd’hui le Tamaraw est en voie d’extinction et Mindoro pourrait perdre ce symbole qui l’a fait connaître au monde.


Le Tamaraw, c’est un animal unique, un buffle d’eau nain que l’on ne trouve plus maintenant que sur deux endroits de l’île. Scientifiquement connu sous le nom de ‘’Bubalus mindorensis ‘’, il a été pour la première fois étudié par le Dr Pierre Heude en 1888. Endémique à l’île de Mindoro, aucun animal n’ayant été vu ou reporté sur une autre île de l’archipel, il se pourrait néanmoins qu’il ait également vécu dans la partie nord de Luzon dans des temps très anciens.

Appartenant à la famille des buffles, c’est un bovidé de la même famille que le Carabao (le buffle d’eau asiatique), le Tamaraw est le plus grand animal terrestre menacé d’extinction aux Philippines. En 1996, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature l’a mis sur la liste des 10 espèces les plus en danger au monde.

Mammifère de l’ordre des Artiodactyla, de la famille des bovidés, de la sous-famille des bovins, du genus Bubalus et de l’espèce B. mindorensis.

Caractéristiques physiques
Longueur du corps avec la tête : 220 cm,
Hauteur au garrot : de 95 à 120 cm,
Longueur de la queue : 60 cm,
Poids adulte : de 200 à 300 Kg.

Le Tamaraw c’est un buffle nain sauvage, plus ramassé compact et râblé que le Carabao.
Il a des pattes relativement courtes et c’est un excellent grimpeur, ce qui lui permet de survivre dans les parties les plus montagneuses et inaccessibles de l’île.


L’adulte est de couleur gris noir avec une ligne plus foncée qui coure sur le dos, des marques blanches sur la partie arrière des pattes antérieures et des marques plus claires sur le dessus des yeux qui forment comme des sourcils.
Mâles et femelles portent des cornes en forme de V, relativement droites pointant en arrière de la tête et qui sont de section triangulaire. Les cornes des mâles sont en général plus longues et fines que celles des femelles et peuvent atteindre une longueur de 50 centimètres. La période de gestation est de 276 à 315 jours et la femelle donne naissance à un petit de couleur brun-roux qui restera avec elle entre deux quatre ans.

Animal diurne, son comportement a tendance à changer du fait du dérangement causé par les activités humaines, il devient actif la nuit, se nourrit d’herbe et est le plus souvent un animal solitaire. L’étude effectuée sur deux spécimens en semi captivité montre une activité plus importante tôt le matin, tard le soir et durant la nuit. Comme pour le Carabao, se baigner dans la boue semble être son passe-temps favori.


Avant 1900, Mindoro était sous peuplée du fait de la présence d’une souche particulièrement virulente de la malaria. A partir du moment ou des médicaments pour la lutte contre la malaria ont été développés, de plus en plus de gens sont arrivés pour s’installer sur l’île.

Vers 1966, la présence des Tamaraws se réduisit à trois sites : le Mont Iglit, le Mont Calavite et un endroit proche du pénitencier de Sablayan.
Estimée à 10.000 individus au début des années 1900, la population des Tamaraws n’était plus que de 250 en 1953.

Le comptage effectué en 1975 dénombrait 120 animaux. De nos jours la population totale serait comprise entre 200 et 300 animaux (deux sont élevés en captivité pour étude ; la mère et son ‘’petit’’, Mimi et Kali qui doit être grand maintenant).

Le Tamaraw est devenu une espèce en voie d’extinction pour plusieurs raisons :

- La disparition de son habitat naturel, la forêt originelle qui recouvrait plus de 80 % de l’île est passée à moins de 8 % en un peu plus de cinquante ans, en est la principale raison,
- L’introduction de bovins domestiques qui ont transmis une forme de peste aux animaux natifs de l’île, provoquant par là même de sévères épidémies,
- La chasse, pour la viande et pour les trophées dans les années 60/70, a également contribué à la forte diminution du nombre de Tamaraws.

Augmentation de la population au cours de l’année 2008.

En octobre 2008, le Ministère de l’Agriculture, a officiellement déclaré que la population de Tamaraws était en augmentation de 10 % par an entre 2001 et 2008, passant de 175 à 263 têtes (ceci pour les zones du Mont Iglit-Baco National Park).

Le Tamaraw de Mindoro sera peut-être sauvé … mais il est passé bien près de l’extinction.

Le Carabao, c’est le nom local du buffle d’eau domestiqué.
Ses cornes sont plus grandes que celles du Tamaraw et sont en forme de C.


Le Dugong (une espèce protégée et gravement menacée)

Je précise que le Dugong n’est pas une espèce exclusive aux Philippines, il existe sur les rives d’une trentaine de pays dont l’Australie. Il estégalement  présent en mer rouge, sur les côtes d’Afrique de l’est, en Indonésie et au Vietnam …


Il est considéré comme le mammifère marin le plus menacé au monde … pourtant on en parle beaucoup moins que des dauphins ou des baleines !

Le ‘’Dugong’’ également appelé vache de mer, ‘’duyong’’ ou ‘’baboy dagat’’ en langage local, est le seul survivant de l’espèce appartenant à la famille des ‘’Dugonggidae’’.
C’est un gros mammifère marin qui fait partie d’un groupe d’animaux populairement connus sous le nom de Sirenians, du fait que dans les temps anciens les marins qui voyaient ces animaux les prenaient pour des sirènes (mermaids en anglais).

Etant un mammifère, le dugong doit remonter régulièrement à la surface pour respirer.

C’est le seul mammifère herbivore marin au monde à se nourrir de végétation aquatique dans les mers chaudes tropicales et subtropicales.
C’est une espèce qui est plus proche de l’éléphant que les autres mammifères marins comme les dauphins et les baleines.

De couleur crème pâle à la naissance il va virer au gris foncé en vieillissant.
Son corps à la forme d’une torpille, il possède deux petites nageoires à l’emplacement de ce qui pourrait être les bras et la queue est celle d’une baleine.


C’est cette queue qui le différencie d’avec son proche cousin le lamantin, ainsi que la forme de son crane et de ses nageoires. De plus le lamantin peut peser 1,5 tonne et mesurer cinq mètres de long, alors que le dugong, plus petit, ne dépasse pas 2,40 à 2,70 mètres pour un poids adulte qui varie entre 230 et 360 kilogrammes.

Les plantes aquatiques ont un faible rendement énergétique, ce qui peut expliquer que les dugongs ont un taux métabolique très bas et qu’ils ne peuvent vivre dans des eaux au- dessous de 20 C. De même ils se déplacent relativement lentement, avec une vitesse moyenne de nage de 10 km/h, pouvant atteindre 20 km/h en cas de besoin.

Il possède un squelette relativement lourd, ce qui l’aide à se maintenir au fond de l’eau pour se nourrir.
Avez-vous jamais entendu le cri du dugong ?
Le dugong émet un barbarouffement, il barbarouffe.


Le dugong

Ordre : Sirenia (sireniens),
Famille : Dugonggidae,
Genre : Dugong Lacépède 1799,
Espèce : Dugong dugong


Le mot dugong dérive du Malais ‘’duyung’’, dame de la mer.

Le dugong devait se trouver autour de pratiquement toutes les îles des Philippines dans le début des années 1900. A ce jour la présence de quelques spécimens ont été reportés dans les provinces d’Isabella et Quezón, dans le Sud de Mindoro, à Palawan, dans le passage de Guimaras et le golf de Panay ainsi que dans le nord et le sud de Mindanao (golf de Davao).

Un autre Dugong a été pris dans les filets d’un pêcheur local au bord de la plage de Dahican dans la ville de Mati ce samedi matin 26 février 2011.
Ce dernier incident porte à trois le nombre de Dugong morts dans des filets depuis le début de l’année.
Les autorités locales sont inquiètes, car ce ne sont pas uniquement les Dugongs qui sont victimes de ce système de pêche, dauphins et tortues de mer sont également touchés.

Eva Botana, propriétaire d’un resort à Dahican, tient pour responsable un certain Benito pour la mort du Dugong. Elle raconte que Benito a posé des filets flottants dont les flotteurs ont la fâcheuse tendance à attirer les Dugongs qui jouent avec. Prisonniers du filet ils sont incapables de remonter à la surface pour respirer et meurent asphyxiés.

Eva ajoute qu’un accord a été passé avec les pêcheurs afin de limiter l’utilisation de ce type de filets. Un séminaire, auquel ont participé les pêcheurs locaux, s’est tenu il y a quelques semaines et l’interdiction de ce type de filet a été décidée.

Ce dernier Dugong mort dans les filets était une femelle.
Les eaux de Mayo Bay à Dahican sont connues pour être un lieu où dauphins, tortues de mer et dugongs viennent régulièrement pour se nourrir et se reproduire.
L’on peut voir les tortues déposer leurs œufs dans le sable de la plage et des centaines de jeunes rejoindre la mer après avoir cassé leurs coquilles.

Le plus grand danger pour le Dugong, ce sont les hélices de bateaux.
Vient en second les filets de pêche, puis la diminution des quantités de plantes aquatiques du fait de la pollution et du climat.

De plus c’est un animal doux, joueur et peu craintif … et, cela m’a été confié par un pêcheur local … délicieux dans une assiette. Souvenez-vous du nom local, Baboy Dagat ! Baboy, c’est le cochon, le porc et ici le baboy ils adorent ; dagat se traduisant par mer.


LES PHILIPPINES, UN PAYS DANGEREUX ?
Peut-on et doit-on considérer les Philippines comme une contrée dangereuse ?
Considérez-vous les philippines comme un pays dangereux ?

De nombreux étrangers le pensent. Pourquoi ?

Lisez les journaux, regardez la TV, prenez le net, dans 95 % des cas lorsque des médias étrangers parlent des Philippines ou s’y intéressent c’est pour relater des faits qui à chaque fois sont négatifs pour l’image sécuritaire du pays.

Cela va des catastrophes naturelles, typhons, inondations, éruptions volcaniques, glissements de terrains … aux erreurs humaines, un ferry qui sombre, un avion qui se crash, un bus qui tombe dans un ravin … en passant par des actes de terrorisme, tels que bombes et kidnapping … des mouvements de libération locaux qui se rebellent, le bras armé du Party Communiste Philippin qui attaque un poste de police … voir un massacre de journalistes, d'avocats et de politiques comme cela est arrivé fin 2009 à Maguindanao.

Il n’est donc pas étonnant qu’avec de telles nouvelles les étrangers qui se trouvent dans leurs pays, souvent à 10.000 ou 12.000 kilomètres d’ici, considèrent les Philippines comme un pays extrêmement dangereux. (lire la suite).



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