Maragondon, une petite ville selon les critères philippins.
Rien à voir avec les 12 à 15 millions d’habitants de la Mégapole de Manille, dont les faubourgs se situent pourtant à moins de 50 kilomètres dans le Nord-est.
Rien à voir avec les 12 à 15 millions d’habitants de la Mégapole de Manille, dont les faubourgs se situent pourtant à moins de 50 kilomètres dans le Nord-est.
Trente-six mille
habitants vivent dans la municipalité de Maragondon, ceci selon le dernier
recensement.
Mais ici comme ailleurs sur l’archipel, difficile de dire combien de personnes vivent réellement à tel ou tel endroit. Le turn-over y est considérable ; de la famille, des amis qui quittent ou arrivent, certains qui viennent visiter et qui restent quelques jours, semaines, mois ou années ; des enfants qui naissent et que l’on ‘’oublie’’ de déclarer … tout cela fait qu’il est difficile pour un maire philippin de dire exactement combien il a d’administrés dans sa municipalité.
Mais ici comme ailleurs sur l’archipel, difficile de dire combien de personnes vivent réellement à tel ou tel endroit. Le turn-over y est considérable ; de la famille, des amis qui quittent ou arrivent, certains qui viennent visiter et qui restent quelques jours, semaines, mois ou années ; des enfants qui naissent et que l’on ‘’oublie’’ de déclarer … tout cela fait qu’il est difficile pour un maire philippin de dire exactement combien il a d’administrés dans sa municipalité.
La municipalité qui
doit être prise, si l’on veut faire une comparaison, comme le mot ‘’canton’’ en
France, est de 127 kilomètres carrés et elle possède des accès sur la baie de Manille et la Mer de
Chine du sud.
Le nom de la
ville est dérivé du mot Tagalog ‘’Madagundong ou ‘’Maugong’’ ce qui veut dire
beaucoup de bruit.
En fait, le son bruyant produit par une rivière que l’on nomme Kay Albaran dans le quartier de Capantayan, rivière qui prend parfois des allures de torrent impétueux.
Le mot Madagundong n’étant pas particulièrement plaisant à l’oreille, les gens le changèrent d’eux-mêmes en Marigundong.
Ce n’est que sous
la colonisation américaine au début du 20ème siècle que Lope K. Santos, un spécialiste du
langage Tagalog, fût chargé de revoir les noms de certaines villes et de
provinces de l’archipel. Il recommanda le changement de Marigundong en
Maragondon, qui est le nom utilisé de nos jours.
A une date qui
n’est pas connue, l’emplacement initial de la ville s’est déplacé à l’endroit
où elle se situe aujourd’hui. Le premier emplacement choisit étant trop souvent
inondé, la nécessité de modifier l’emplacement de la ville c’est rapidement
imposé.
Fondation de la
ville.
Il est à peu près certain qu’il devait exister un village ou un campement indigène à cet endroit précis et ce depuis des temps reculés.
Nous sommes à deux kilomètres de la mer, poissonneuse et accessible par la rivière ; le gibier devait se trouver en abondance dans les montagnes environnantes ; de nombreuses terres fertiles se trouvent dans la partie nord.
Il est à peu près certain qu’il devait exister un village ou un campement indigène à cet endroit précis et ce depuis des temps reculés.
Nous sommes à deux kilomètres de la mer, poissonneuse et accessible par la rivière ; le gibier devait se trouver en abondance dans les montagnes environnantes ; de nombreuses terres fertiles se trouvent dans la partie nord.
Pour les gens connaissant la région, l’on comprend qu’il était facile, en cas d’attaque ou d’invasion, d‘aller se réfugier et de se cacher dans les montagnes avoisinantes.
En 1611, ce sont
les frères Franciscains venus de Silang qui construisent une première chapelle.
Les Jésuites entreprennent la construction de l’église dédiée à la Sainte Patronne de la ville ‘’Nuestra Señora Maria Asuncion’’ en 1618, une des plus anciennes églises de l’archipel.
L’année 1727 voit la création civile de la ville qui se trouve détachée de Silang, ceci durant l’Administration des Recollects et avec Gregorio Sylvestre comme premier ‘’Governadorcillo’’.
Durant la seconde
partie du 19 ème siècle les villes de Ternate, Magallanes, Bailen, Alfonso et
Naïc faisaientt partie d’un seul et même ensemble, les Barrios de Maragondon.
Ternate se sépare de Maragondon en 1857 et devient une ville indépendante (Municipio).
Bailen (de nos jours Général Aguinaldo) et Alfonso se séparent de Maragondon en 1858.
Magallanes suit le mouvement le 15 juillet 1879.
Maragondon a joué
un rôle important durant la révolution Philippine.
La ville va donner plusieurs généraux et officiers supérieurs qui vont prouver leur loyauté au Gouvernement de Emilio Aguinaldo.
La ville va donner plusieurs généraux et officiers supérieurs qui vont prouver leur loyauté au Gouvernement de Emilio Aguinaldo.
Celui que l’on
peut considérer comme le père de la révolution philippine, Andres Bonifacio, accusé
de sédition et de haute trahison, sera jugé à Maragondon avant d’être exécuté
avec son frère Procorpio au Mont Nagpatong le 10 mai 1897..
Un monument à la
mémoire d’Andres Bonifacio, qui rappelle cet épisode douloureux de la
Révolution Philippine, a été érigé dans les montagnes, proche de l’endroit où il
a été exécuté.
A voir à
Maragandon.
La rivière qui peut être en partie remontée en kayak, ou descendue en direction de Ternate et de la mer.
L’église construite (commencée) en 1618 par les Jésuites avec des pierres taillées dans les roches tendres de la rivière.
L’ancien couvent transformé de nos jours en école.
Les deux ponts suspendus qui permettent de rejoindre la partie sud de la ville, particulièrement impressionnants par jour de grands vents.
L’ancien port et autres vestiges datant de la colonisation espagnole.
(Ci-dessous le musée A. Bonifacio.)
Quelques très anciennes maisons, montées sur des pilotis qui sont faits de pierres.
Le monument dédié à Andres Bonifacio.
La rivière qui peut être en partie remontée en kayak, ou descendue en direction de Ternate et de la mer.
L’église construite (commencée) en 1618 par les Jésuites avec des pierres taillées dans les roches tendres de la rivière.
L’ancien couvent transformé de nos jours en école.
Les deux ponts suspendus qui permettent de rejoindre la partie sud de la ville, particulièrement impressionnants par jour de grands vents.
L’ancien port et autres vestiges datant de la colonisation espagnole.
(Ci-dessous le musée A. Bonifacio.)
Quelques très anciennes maisons, montées sur des pilotis qui sont faits de pierres.
Le monument dédié à Andres Bonifacio.
Il y a également
quelques belles excursions à effectuer à pied ; comme escalader les Mont
Buntis et Nagpatong,, le Pico de Loro, etc. une belle aventure avec vue imprenable sur la baie de Manille.
Les singes bruyants, les cochons sauvages, les aigles pêcheurs sont souvent de la partie.
Les singes bruyants, les cochons sauvages, les aigles pêcheurs sont souvent de la partie.
Avis, expériences, critiques et commentaires, comme d'habitude sont les bienvenus.
Quelques vidéos qui montrent l'église :
http://www.youtube.com/watch?v=c8knnsczrvQ
Chaque jeudi de 18 à 20 h, 12 à 14 h en Europe sur Yahoo Messenger :
“101 façons de Générer des Revenus aux Philippines, pour y vivre’’ est maintenant disponible.
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